L'architecture et
le mobilier d'église
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La vente des bancs
Le 27 octobre, on adopte le règlement de vente des bancs dit à prix fixe.
La vente générale des bancs est fixée au dimanche 10 novembre. Les échafauds ont été descendus dans le cours de la semaine et nous pouvons dès lors juger de ce que sera notre église. Aussi de toutes les bouches, on n’entend que cette exclamation : « Que c’est beau ». Sans doute, le bon Dieu a dû trouver ce jour-là bien des distractions dans les prières, mais Il aura pardonné volontiers en mettant de l’autre côté de la balance, la générosité des paroissiens.
On serait peut-être porté à croire après tout qu’il n’y a là rien d’extraordinaire et qu’il n’y a pas lieu de le crier sur tous les toits, mais il faut dire aussi, pour rendre justice aux généreux paroissiens de Grande-Vallée, qu’un bazar organisé au cours de l’été avait rapporté la jolie somme de $ 1 605.41. Cet argent était destiné à l’achat des autels qui ont coûté $ 1 070.
Dimanche, le 10 novembre, après la messe, commence la vente des bancs. Cent cinquante bancs sont mis à l’enchère. Il y a grande émulation; chacun y va du sien et à qui mieux mieux, tellement que la vente, finie à une heure, et les argents soustraits des poches et additionnés dans le coffre de la fabrique, on constate avec une certaine joie que cette vente a rapporté la somme de $1 568. pour six mois.