Dans l’Église, le chant a toujours eu beaucoup d’importance. Pensons au chant grégorien qui tire son nom de celui du Pape Grégoire. Ce chant a été le seul utilisé pendant de nombreuses années.

C’est ainsi que le 25 décembre 1908, on chante la messe du 2e ton dans la chapelle provisoire, une salle de classe réquisitionnée après l’incendie de la première chapelle.

Puis, M. l’abbé Alexis Bujold note que la première messe chantée, le 8 février 1931 dans l’église enfin terminée, était une messe en grégorien.

L’adage dit que : « Chanter, c’est prier deux fois. » Nous avons eu, au cours de l’histoire, un grand nombre de chantres. Je tiens à leur rendre ici hommage, j’aimerais dire sans en oublier un seul. C’est une tâche plutôt difficile, aussi je compte sur votre compréhension.

Voici donc ceux qu’avec d’autres personnes nous avons trouvés.

Au tout début, M. Arthur S. Fournier a prêté sa belle voix au chant des messes et ce, durant plusieurs années. Il a aussi été maître-chantre.

Beaucoup de gens se souviennent encore d’un autre chantre très important. En effet, pendant 50 ans, M. William Minville mit sa voix au service de la louange du Seigneur. Beau temps, mauvais temps, il se rendait à l’église pour chanter « sa messe » qu’il avait pratiquée la veille. Il avait fait ses débuts dans la petite chapelle. Dans l’église, tous connaissaient sa place au 2e jubé où se tenait la chorale. En toutes occasions : messes dominicales, vêpres, grandes fêtes, funérailles, mariages, mois de mars pour les cantiques à St-Joseph; mois de mai pour honorer la Ste-Vierge; mois de juillet pour les louanges à la « bonne Ste-Anne », comme on disait dans le temps; et le mois d’octobre ou du Rosaire. Toujours, sa puissante voix retentissait dans l’église ordinairement remplie de fidèles paroissiens.

Ont chanté avec et après lui : Élie, son fils, qui l’a remplacé pendant plusieurs années. Également, M. Étienne Minville. Et puis, messieurs Albert Fournier, Adhémar Richard, Raymond Lamy; ceux-ci chantaient la messe sur semaine occasionnellement. Arthur J. Fournier; Hector Bernatchez; Aurèle Caron; Georges Fournier; Félix Minville; Jean-Baptiste et Louison Richard; Robert Lebreux; Horace Minville; Amédée Richard; Germain Fournier; Jean-Marc Fournier; Florian Coulombe; Alexandre Côté; Mario Richard; Albani Brousseau; Marcel Bélanger; Yvan Brousseau (inoubliable pour son interprétation de l’Ave Maria); Réjean Lebreux (grâce à qui nous avons du chant, même pendant les vacances); Nelson Fournier; Ghislain Fournier, Georges Boucher; André Richard;Gérard Fournier; Jean-Maurice Lebreux à qui nous devons le chant du 100e anniversaire, paroles et musique; et encore d’autres… Beaucoup d’autres…

Au cours des années, des jeunes filles s’ajoutent graduellement à la chorale, surtout pour le Temps des Fêtes au début.

Je ne crois pas exagérer en disant que toutes les jeunes filles de Grande-Vallée qui pouvaient chanter se trouvèrent un jour ou l’autre dans le « chœur de chant »

Une qui fut des premiers jours ou devrais-je dire de la première nuit (Noël), c’est Mme Julienne Richard. Elle n’avait que 5 ans quand on entendit sa voix à la messe de minuit.  Où il fallait une chanteuse, on la demandait en sachant qu’elle répondrait : « présente » ! Elle n’a à peu près pas manqué de messes, fêtes, mariages, funérailles, etc. Encore aujourd’hui, elle est fidèle au poste.

Depuis une trentaine d’années, monsieur Jean-Claude Côté dirige une chorale à prédominence féminine. Avant lui, les chanteuses sont tombées dans l’oubli et nous ne nous souvenons pas de toutes celles qui sont venues après.

Voici une liste incomplète des plus récentes : Jeanne-Mance et Agathe Lebreux; Marie-France et Marie-May Fournier; Jacinthe Fournier; Marcelle Lamy; Colombe Chicoine; Anne Poitras; Réjeanne Fournier; Solanges Richard; Jeannine Brousseau, Jocelyne Côté; Lise Fournier; Marceline Richard; Jeanne-Mance Lanteigne; Cécile Plourde; Gaétanne Normand; Agathe Lemieux; Rose Côté; Ghislaine Fournier;

Sr Fernande Laflamme et beaucoup d’autres occasionnelles et régulières…

Depuis quelques années, le chant des messes dominicales ne prend pas de vacances estivales grâce à monsieur Réjean Lebreux.

Une autre occasion très importante dans notre église c’est l’accompagnement de nos défunts dans leur dernier voyage. Madame Myriam Brousseau, avec son talent de directrice de chœur, sait offrir, avec la chorale, une célébration somptueuse de funérailles réconfortantes pour les parents éprouvés.

Toutes ces personnes ont droit à notre reconnaissance vu l’aide qu’elles apportent à tous ceux qui fréquentent l’église pour louer le Seigneur et lui rendre grâce.