Église actuelle et cimetière adjacent
Église actuelle et cimetière adjacent
Église actuelle
Comme en fait foi ce texte de Mgr André-Albert Blais, il ne fut pas facile de faire consensus sur l’endroit de la construction de la nouvelle église :
« Les communications qui se font à « l’Action Sociale » sur la situation des esprits et la marche des évènements à la Grande-Vallée à propos des futurs édifices religieux sont évidentes malheureuses et dommageables au bien de la cause à régler et de l’apaisement et du ralliement des bonnes volontés. Que Dieu ait pitié des auteurs de ces communications. Je leur souhaite lumières, discrétion et jugement. S’ils s’occupaient davantage de leurs propres affaires, quels qu’ils soient. »
À cela vient se greffer le choix du site pour les futures constructions. Conservera-t-on le site de la chapelle incendiée ? Certains s’y opposent, ils seraient plutôt d’accord pour un terrain sur la côte à l’est de la rivière. Cette mésentente a duré jusqu’à la signature de la résolution à l’effet de l’achat de ce terrain. Mais comme le dit un vieil adage : « Petit train va loin. »
14 février 1909, Résolution passée à l’effet d’acheter un terrain pour la construction des nouveaux édifices. Deux marguilliers sont dissidents. Cette résolution est approuvée le 26 février et l’acte de vente est passé le 8 mars devant le Rév. Joseph Langlois curé de Cloridorme.
Le Révérend Joseph Drapeau, qui avait connu l’épreuve dès son arrivée et avait dû régler bien des difficultés au sujet du site de la nouvelle église, fut appelé à l’automne de 1909 à la cure de St-Majorique, n’ayant passé qu’une année à Grande-Vallée.
Il fut remplacé par le Révérend Octave Caron, qui avait reçu sa nomination le 3 août 1909, mais ne prit possession de la desserte de Grande-Vallée que le 3 octobre 1909.
La principale question à régler était la construction de l’église au printemps suivant et apaiser les esprits un peu soulevés. Monsieur Caron sut gagner l’estime de tous et l’accord le plus parfait se fit à tel point que ce fut de l’enthousiasme lorsque les travaux commencèrent le 18 mai 1910. Le conducteur des travaux fut M. Georges Plourde, de Rivière-au-Renard. L’église était prête à recevoir les paroissiens et la première messe y fut chantée la minuit de Noël.
Pour en arriver à ce résultat, le chemin a été long et semé d’énormes difficultés. La lenteur des communications et des déplacements ne fut pas le moindre des handicaps. L’absence de chantier signifiait absence de travail pour les hommes, la scierie et les chevaux, mais surtout pas d’argent. La complexité des règlements à suivre ainsi que les plans de l’architecte sont aussi problématiques.
cf. Historique de Grande-Vallée (1842-1947) M. Alexis Bujold prêtre, curé.
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