Fabrique

Hommage à nos citoyens

C’est ton histoire

Hommage pour Nath
(Nathalie Côté)

06 août 1971 – 26 mai 2018


Nath, notre belle Nath, ma magnifique Nath...


Que dire pour raconter ta vie, pour rendre hommage à l’enfant que tu étais, à la femme que tu es devenue...


Que dire pour raconter tes joies, tes peines, tes espoirs, tes projets, tes rêves, tes bonheurs, tes amours...


Que dire pour raconter ce qui te faisait plaisir, ce qui te faisait du bien, ce qui te faisait rire...


Malgré cette vie beaucoup trop courte, elle a été grande, ta vie, ma douce.


Pour toi, les obstacles n’existaient pas. Aucun projet trop ambitieux pour te freiner dans cette soif de vivre qui te caractérisait si bien.


Tu l’as vécue à 100 milles à l’heure ta vie, en profitant de tout ce qu’elle pouvait t’offrir comme si tu savais que le temps qui t’était alloué serait moins grand...


Tu as vécu 100 ans en moins de 50.


Tu inscrivais à ton agenda journalier une planification qui aurait pu décourager les plus obstinés d’entre tous, sans jamais échafauder l’idée que tu pourrais ne pas y arriver...


Pour toi Nath, Mont-Louis/Grande-Vallée, ça ne semblait pas aussi loin que ça l’est dans la réalité...


Pour toi Nath, après ta journée, te changer, marcher plusieurs kilomètres interrompus maintes fois pour discuter avec les gens, c’était normal.


Pour toi Nath, sur le retour, arrêter chez Jean-Pierre pour une petite commission à faire pour Claude, te rendre chez Francine pour piquer une petite jasette, retourner à la cantine pour donner un coup de main aux commandes ou à la glacerie pour servir les clients, c’était normal.


Pour toi Nath, te rendre chez nous 1 fois, 5 fois, 10 fois par soirée, c’était normal...


Pour toi Nath, à travers les sundaes, les molles trempées, les milkshakes, faire faire une manucure à Juliette, faire pratiquer la conduite automobile à Louis, parler de hockey avec Tristan, vanter les prouesses de Maria et de Rosa aux clients... c’était normal.


Et quand la nuit était tombée depuis un long moment, fermer le commerce pour ensuite en profiter pour prendre une marche avec ton Claude, c’était normal.


Et avant de te coucher, au retour de la marche, prendre la voiture que tu stationnais chez Robert en la laissant tourner, bien sûr, parce que tu ne resterais pas longtemps, 15 minutes tout au plus, car il était 23 h, c’était normal.


Et rester à parler pendant des heures et des heures, même si Claude s’endormait, même si ton horaire du lendemain était aussi chargé que la journée qui s’achevait, même si... même si, même si... c’était normal... C’était ta façon d’être, ta manière de vivre ta vie intensément, sans jamais en perdre un instant...

En 24 heures, tu pouvais faire le trajet Grande-Vallée/Québec aller-retour, changer de voiture et quelle voiture..., dévaliser plusieurs boutiques, aller chez Miche, manger dans de bons restos, voir un spectacle et revenir fraîche et dispose pour reprendre tes occupations. Tout ça en demandant à ton entourage s’ils avaient des commissions et en les assurant que tu aurais amplement le temps de leur rendre ce petit service.

 

Tu as étudié, chanté, joué de la guitare, fondé l’orchestre Féminin-Pluriel, tu as coupé les cheveux, coiffé, maquillé, tes cousines, tes filleules, tes nièces, tu as été propriétaire d’un bar, d’une glacerie, d’une cantine, tu as eu un commerce de airbrush, tu as été conseillère municipale puis mairesse, tu as assisté et participé à de nombreux spectacles, tu as construit, rénové, décoré, tu as, tu as, tu as...

 

Tu as donné sans compter ni argent ni temps. Rien de trop dispendieux, rien de trop beau pour nous prouver ton amour. Tu ne te contentais pas de donner un cadeau, tu en offrais 3, 4, 5 autant pour marquer de grands événements, que simplement pour faire que des jours ordinaires soient des jours extraordinaires.

 

Tu as aimé sincèrement et profondément nous tous qui te pleurons aujourd’hui et particulièrement l’homme de ta vie. Celui que tu as eu la chance de rencontrer à l’âge de 14 ans et avec qui tu as vécu cette grande vie trop courte.

 

Je suis fière ma belle Nath que la vie m’ait offert le grand privilège d’être ta mère, fière de tout ce que tu as accompli, fière de la grande marque indélébile que tu as laissée dans la vie, dans le cœur de tout le monde, ton monde.

 

Il y aurait tant à dire, quelques lignes, quelques pages ne suffisent pas pour raconter ta vie... et les mots me manquent...

 

Comme le dit Linda Lemay dans sa chanson :

 

Quand on perd un enfant, y’a pas de mot

Jamais un seul poète, un seul pasteur, jamais un seul auteur

N’a eu assez de lettres pour tant de douleur

On aura beau fouiller les plus vieux dictionnaires

Posséder le plus vaste des vocabulaires

Décortiquer Baudelaire, jusque sous terre

Il n’y a pas de mot, pas de manière

D’appeler le parent d’un enfant qui n’est plus

Il n’y a pas de mot pour ça qui soit connu

Quand on en perd un, y a pas de mot

Pas de mot.

 

Ma belle Nath, veille sur nous tous de là-haut. Comme tu l’as toujours si bien fait ici-bas.

 

Et sois assurée, ma magnifique, que nous t’aimons et t’aimerons à jamais.

 

MAMAN


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